POLITIQUE

Soutenir et écouter le rural

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Soutenir et écouter le rural

L’agence nationale de la cohésion des territoires, ANCT, faisait escale à Dijon avec son ANCTour ce mardi 3 juin. L’évènement réunissait des élus du territoire et plus largement d’autres régions afin de leur apporter des solutions pour leur quotidien. Françoise Gatel, ministre de la ruralité, a quant à elle ouvert les échanges.

La maison France Services Ruffey-les-Beaune aurait pu servir d’exemple à Françoise Gatel, ministre de la ruralité, tant elle a mis en lumière ces infrastructures dans son discours d’ouverture de l’ANCTour qui se déroulait ce 3 juin au parc des expositions de Dijon. « Je trouve ça tellement épatant. On trouve des réponses en un même endroit, à 20 minutes de chez soi. Et il ne faut pas croire que seuls les plus âgés s’y rendent » sourit la ministre.
Profitant de l’escale de l’ANCT en Côte-d’Or, la membre du gouvernement a insisté sur l’intelligence territoriale et la coopération. « Les élus et leurs services sont les entrepreneurs des territoires. Dans un contexte budgétaire difficile, où le redressement appelle à la responsabilité et à la solidarité, l’Etat et les collectivités doivent travailler en confiance. » Pour aller plus loin, François Gatel a listé les nombreux programmes disponibles pour les communes, des territoires d’industrie aux petites villes de demain, en cours d’évaluation, en passant par les villages d’avenir. « Il faut associer les habitants, créer un chemin où aller et mettre en place une ambition partagée. L’ANCT apportera en parallèle l’ingénierie nécessaire. »

De bas en haut
A plusieurs reprise, la ministre de la ruralité a souligné l’importance d’écouter les territoires. « On n’est plus dans une position où l’Etat sait. Il faut faire confiance aux gens en fixant des objectifs de résultat mais pas de moyens. Les territoires doivent inspirer la fabrique de la loi plutôt que penser les lois en s’appuyant sur un formatage sans tenir compte de la diversité et de la richesse du pays. » En s’appuyant sur l’exemple de la loi Nôtre et de la compétence sur l’eau, Françoise Gatel a expliqué qu’après 10 ans, l’Etat a compris qu’il n’y a pas un modèle dans lequel tout le monde pouvait rentrer. « L’eau coule sans se soucier des communautés de communes ou des départements. Elle relève d’une responsabilité collective et nous devons faire confiance aux élus locaux pour trouver des solutions. »
Ces solutions, l’ANCT espère que les participants en auront trouvé pendant leur passage au parc des expositions de Dijon. « L’ANC Tour ce n’est pas le dernier salon où l’on cause mais le salon où on agit » a précisé Christophe Bouillon, président de l’ANCT et dont l’organisation s’est targuée d’avoir apporté une expertise et une ingénierie à plus de 3 600 communes.

Nadège Hubert